MODERNISER LA PÊCHE
- amadousamba
- 6 août 2023
- 2 min de lecture
Les lebous, les niominkas, les diolas, les thioubalos et assimilés ne vivent plus correctement de la mer et de la terre.
La pêche emploierait plus de 600 000 personnes au Sénégal, pays disposant de côtes et de cours d’eaux, aux nombreuses potentialités.
Entre 15 et 20% de la population s’activent dans ce domaine alors une attention particulière, il faudra.
Aux candidats,
dans les programmes présidentiels, pensez à la mise en place de mécanismes de modernisation de la pêche, tels que :
l'amélioration des techniques de pêche durables,
la réglementations efficaces pour protéger les ressources halieutiques,
le renforcement des capacités des pêcheurs et
la création de chaînes de valeur plus efficaces pour les produits de la pêche.
Nous devons mettre en place des pratiques qui protègent davantage les stocks de poissons à long terme, en établissant des quotas de pêche adéquats et en limitant les activités de pêche destructrices.
Il nous faut introduire des technologies appropriées et accessibles pour améliorer l'efficacité de nos pêcheurs qui continuent d’utiliser des pirogues « pakés, lothios, mandawars, … » devant des bateaux disposant de sonars et de GPS.
A nos États d’innover avec un accès au crédit et aux assurances pour les pêcheurs artisanaux. Ces crédits doivent être abordables les assurances doivent les aider à gérer les risques liés à leur activité, tels que les conditions météorologiques défavorables ou les fluctuations des prix.
Dans la poursuite de l’amélioration de l’ICH que je plaiderai toujours, des formations techniques et en gestion doivent être organisées pour améliorer les compétences des pêcheurs artisanaux, renforcer leur compréhension des pratiques durables et les sensibiliser aux enjeux environnementaux.
Par la participation communautaire dans certaines zones (façade atlantique, autour des cours d’eaux), il y a lieu d’Impliquer les communautés locales dans la prise de décisions concernant la gestion des ressources marines et la mise en œuvre de réglementations, afin de garantir une approche adaptée.
Pour une diversification des revenus comme c’était le cas avec l’agriculture autrefois, il faut encourager la diversification des activités économiques pour les pêcheurs, comme 👉🏼l'aquaculture, le 👉🏼tourisme côtier ou la 👉🏼transformation des produits de la mer, pour réduire la dépendance exclusive à la pêche.
Nos États ont aussi le rôle de mettre en place des normes strictes de contrôle de la qualité et d'hygiène pour les produits de la pêche, afin d'améliorer leur valeur marchande et d'assurer leur sécurité alimentaire.
Enfin, il faut renforcer les institutions chargées de la régulation de la pêche, de la surveillance des activités en mer et de l'application des réglementations pour lutter contre la pêche illégale et non déclarée.
Et au titre des partenariats internationaux, nos pays doivent collaborer avec d'autres pays et organisations pour échanger des connaissances, un transferts de compétences dans le cadre des quotas de pêche et partager les meilleures pratiques.
L'accès aux marchés internationaux jouerait aussi un rôle clé.

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